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Fabrication, économies : les vrais chiffres du bilan carbone d'une fenêtre PVC
Contrairement à une idée largement répandue, le PVC est l’un des matériaux de menuiserie les plus écologiques. Ce thermoplastique, partiellement issu du pétrole, a longtemps été questionné. Mais c’est désormais une certitude : le bilan carbone d’une fenêtre PVC est très intéressant.
Pour rappel, le bilan carbone mesure l’impact d’une menuiserie sur les émissions de gaz à effet. Cet indice mesure donc la quantité de CO2 émis pour la transformation de la matière première, mais aussi pour la mise en œuvre, l’extraction et le transport. Ce bilan intègre également le vitrage. Mais pour ne pas fausser les données, les études considèrent le même vitrage pour chaque matériau.
Diverses études ont calculé le bilan carbone des menuiseries
Si l’on considère une Analyse du Cycle de Vie (ACV) réalisée par l’ADEME, une fenêtre PVC émet 58 kg de CO2. Ce qui la classe en très bonne position par rapport aux autres matériaux. De plus, il y a des étapes où le PVC se montre supérieur à tous les autres matériaux. Par exemple, les indicateurs environnementaux considèrent aussi la toxicité humaine des différents matériaux.
Le PVC se montre beaucoup plus propre sur ce critère. Et si l’on s’en tient aux critères relatifs au respect de la nature, les menuiseries PVC restent les plus performantes en termes de pollution pétrochimique (en dépit de leur nature) et d’écotoxicité aquatique.
Pour être plus précis, on estime qu’une fenêtre PVC type (2,26 m²), au cours d’un cycle de vie (en considérant donc sa fin de vie) :
- émet environ 160 kg d’équivalent CO2.
- consomme 2800 litres d’eau.
- émet environ 0,120 kg d’équivalents phosphates, ce qui représente les mêmes émissions que pour 33 kg de blé.
Aujourd’hui, de plus en plus de fenêtres PVC sont recyclées, rendant le bilan carbone du PVC toujours plus performant
Une fenêtre utilisant 70% de PVC recyclé consomme deux fois moins d’énergie qu’une menuiserie PVC neuve, pour 60% de gaz à effet de serre en moins. Sa consommation en eau est également réduite de 60%. Les fabricants cherchent constamment des solutions innovantes pour réduire toujours davantage les émissions issues des fenêtres PVC.
Quel que soit votre choix, rappelons que le remplacement de fenêtres pour d’autres plus isolantes est toujours une bonne façon d’agir pour l’environnement. Certaines fenêtres sont plus gourmandes en CO2 que d’autres. Mais il ne faut pas oublier que le remplacement entraînera une réduction de vos besoins en chauffage. Un chauffage qui, lui, rejette bien souvent du CO2. La fenêtre PVC autorisant d’excellentes performances thermiques, elle constitue la meilleure méthode pour maîtriser les émissions de CO² de son logement.